Mercredi 17 nov
Vendredi 26 nov
J'essaie de travailler à mon roman, en écoutant Shubert, sonata D 784, 6 moments musicaux D 780 joués par Maria Joào Pires. C'est beau.
Mercredi 15 déc
Écoute
d'une émission France-Inter. Sur le pardon, à propos de
la Showa. Ai retenu : « la non contemporanéité
des contemporains ». La mémoire se nourrit, se
construit au-delà d'une volonté politique mais aussi à
partir d'une émotion.
On
pourrait avoir une attitude politique mais amputée d'une
émotion profonde, essentiel qui aurait trait avec le vécu.
Le pardon n'a aucun sens.
Vendredi 17 déc
« Un
mal-être ancestral » écrit à peu près
en ces termes Assia Djebar. Je sais de quoi il est question. Suis
sortie tôt ce matin. Matinée à la bibliothèque
universitaire. Après-midi à la médiathèque.
Ai
lu en diagonale un article dans « Le Monde des
débats »
sur le pardon de J. Derrida. Passage sur l'Afrique du Sud concernant
la Commission Vérité. Faudrait que je le relise. Moi
qui cherchais des éléments de compréhension et
d'approfondissement sur cette Commission (car l'histoire du pardon ne
m'est pas très claire), j'y trouve des résonances. Pas
de réponse mais des résonances. Je retiens que Desmond
Tutu a christianisé le débat et qu'une partie de la
communauté noire le lui a reproché.
Qui
doit pardonner? La victime, par exemple, l'épouse d'un homme
assassiné ou la victime absolue? Celle qui n'est plus là
pour parler, pour pardonner. Quel sens a le pardon? Évoque
également l'Algérie et n'ai pas compris où il a
voulu en venir. Oui, il faut que je relise l'article, posément.